Le e-commerce est l’un des rares secteurs qui peut se vanter d’avoir connu une croissance sans précédent pendant la pandémie. Le taux de pénétration d’Internet, les paiements numériques, la sensibilisation des consommateurs et l’accès au e-commerce ont conduit à une transformation complète des habitudes de consommation aujourd’hui. Pendant la crise, les consommateurs se sont tournés vers ce secteur comme source d’approvisionnement fiable, ce qui a entraîné une forte augmentation. Les experts prévoient que les ventes en ligne entre 2021 et 2025 évolueront avec un taux de croissance annuel moyen de 18,2 % pour atteindre 120,1 milliards de dollars en 2025. Selon leurs analyses, en 2020 la croissance des paiements e-commerce a augmenté de 12,2%. En 2021, les estimations prévoient une croissance de 16,8% pour atteindre 61,5 milliards de dollars. (Source : GlobalData)
Éliminer les intermédiaires
L’achat en ligne est devenu une nécessité plutôt qu’une commodité et les marques explorent la voie du » Direct-to-Consumer » (D2C) pour accélérer le traitement des commandes. Cette tendance découle de la volonté des marques de posséder les données des consommateurs et de contrôler l’expérience client, tout en explorant d’autres modèles rentables.
Les marques veulent être en mesure de contrôler la narration et de maîtriser l’exécution de la livraison » en end-to-end « . Cette approche leur donne une chance d’orchestrer une expérience client qui reflète les valeurs de la marque. 82 % des fabricants ont déclaré que la vente directe au consommateur améliore leur relation et 76 % ont fait état d’une expérience client améliorée en utilisant le modèle D2C. (Source : Forrester Research)
La vente directe au consommateur est une nouvelle tendance omnicanale en plein essor qui pourrait être le prochain grand challenge des retailers.
Le Dernier Kilomètre
L’optimisation des opérations par les acteurs du e-commerce et les marques, ainsi que les lieux de distribution stratégiques, deviennent cruciaux pour le processus de livraison. Le point sensible reste la livraison du dernier kilomètre.
Actuellement, la logistique intra-urbaine (y compris la livraison du dernier kilomètre), représente 18 % du marché global du transport routier, qui s’élève à 240 milliards de dollars. D’ici 2024, le marché de la livraison du dernier kilomètre devrait devenir un marché rentable de 6 milliards de dollars. (Source : Redseer Research Firm)
Les entreprises explorent de nouveaux modèles et technologies pour effectuer des livraisons plus rapides et augmenter le poids moyen par colis. Les modèles doivent permettre de réduire les temps de transit, d’acheminer efficacement les marchandises, de contrôler les coûts et d’offrir la meilleure utilisation possible des ressources.
Les acteurs du e-commerce s’appuient sur des modèles tels que :
- Le modèle Marketplace – Les vendeurs gèrent l’emballage et la qualité. Les retailers stockent les marchandises dans leur entrepôt principal ou les vendeurs expédient leurs produits directement aux clients depuis leurs propres entrepôts. Cependant, ce modèle a perdu de sa popularité.
- Le modèle basé sur les inventaires – Dans ce cas, le stockage est effectué dans les centres de traitement des commandes des acteurs du e-commerce, tandis que les stocks sont achetés par leur équipe achat. Cela permet aux retailers de mieux contrôler la qualité et le service, même s’il s’agit d’un modèle nécessitant un important apport financier. Les e-retailers choisissent ce modèle pour avoir une visibilité sur tous les processus tels que la gestion des stocks, la gestion des commandes et même l’exécution des commandes.
- Réassort par le e-retailer – Une version du modèle basé sur l’inventaire, où le vendeur achète le stock qui est géré dans les centres de logistique. Il s’agit d’un modèle populaire qui garantit que l’emballage et l’étiquetage ainsi que les contrôles de qualité sont gérés en interne par le e-retailers.
Le moyen le plus simple de réduire les délais de livraison est de faire en sorte que la distance entre le centre de traitement et le consommateur final soit la plus courte possible.
Prendre le virage “vert” > Supply Change
La croissance stupéfiante du secteur du e-commerce a entraîné une augmentation alarmante des déchets d’emballage, suscitant l’inquiétude du public et des pouvoirs publics. Seule une poignée de prestataires logistiques en Inde associe un résultat net rentable à la logistique verte.
Les entrepôts envisagent de multiples solutions pour apporter leur part de contribution à la planète. Les prestataires de services logistiques explorent les livraisons aux heures creuses pour réduire les encombrements et les émissions. La gestion du fret urbain par la régulation de l’accès aux villes, les zones de chargement/déchargement dédiées en ville, une meilleure intégration du transport intermodal et l’utilisation de véhicules électriques pour les livraisons aux clients finaux pourraient être quelques-unes des solutions pour protéger notre environnement.
Seule une judicieuse combinaison de solutions innovantes et durables, répondant aux exigences des entreprises et s’appuyant sur une solide base technologique, peut être la réponse à de nombreux problèmes logistiques.